Au Bénin, le gouvernement a validé, lors du Conseil des ministres du 3 septembre, le Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2026-2030. Ce document stratégique, d’un coût global estimé à 996,4 milliards FCFA (1,78 milliard de dollars), servira de boussole pour l’action publique et privée dans le domaine de la santé sur les cinq prochaines années.
Le plan s’inscrit dans la continuité de la politique nationale de santé 2018-2030 et se veut en phase avec les Objectifs de développement durable (ODD). Sa conception repose sur une évaluation du précédent plan afin d’en corriger les faiblesses et de tenir compte des nouveaux défis, notamment démographiques et épidémiologiques.
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Le PNDS ambitionne de renforcer la gouvernance sanitaire, améliorer la qualité des soins, élargir l’accès aux médicaments, moderniser les infrastructures et équiper davantage les centres de santé. Pour l’exécutif, il s’agit d’une étape décisive pour consolider les progrès enregistrés ces dernières années, comme la meilleure disponibilité d’équipements médicaux.
Au-delà du contenu technique, l’ampleur de l’investissement traduit une orientation politique claire. En affectant près de 1 000 milliards FCFA au secteur, l’État béninois fait de la santé un levier central de développement national. Cet effort répond autant à l’urgence des besoins qu’à la nécessité de bâtir un système sanitaire résilient et inclusif.
Le PNDS 2026-2030 ouvre ainsi une nouvelle phase dans l’ambition du Bénin de garantir à ses citoyens un accès équitable à des soins de qualité, tout en plaçant la santé au cœur de son projet de société.
Mots-clés : Santé, Bénin, PNDS 2026-2030
