Le spectre du virus Ebola plane de nouveau sur l’Afrique centrale. Le ministre congolais de la Santé, Samuel-Roger Kamba, a confirmé le 4 septembre 2025, la survenue de la 16e épidémie de la maladie sur le sol congolais. À ce jour, 28 cas suspects ont été recensés, dont 15 décès, soit un taux de létalité provisoire de 53,6 %.
La majorité des décès, 14 au total, ont été enregistrés à Boulapélé, localité située au sud de la province du Kasaï. Le ministre a également signalé un décès à Mweka et précisé que quatre professionnels de santé figurent parmi les cas recensés.
Toutefois, un seul cas a été officiellement confirmé positif au virus Ebola : une femme enceinte de 34 ans résidant à Boulapélé. Les 13 autres cas suspects restent en observation, le temps que les analyses de laboratoire soient finalisées.
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Face à la gravité de la situation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rapidement déployé une équipe d’experts afin de renforcer les capacités locales de surveillance, appuyer le suivi des contacts et soutenir la prévention de la transmission.
Les symptômes observés chez les patients sont classiques : fièvre, vomissements, diarrhée et saignements abondants. Très contagieux, le virus Ebola se transmet par les fluides corporels tels que le sang, les vomissures ou encore le sperme.
Alors que le Congo croyait la menace derrière lui, cette résurgence rappelle la vulnérabilité des pays de la région face aux flambées épidémiques. Pour l’instant, les autorités appellent au calme, tout en renforçant la vigilance sanitaire.
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