La guerre au Yémen vient de connaître un nouveau rebondissement. Des médias locaux opposés aux rebelles houthis ont rapporté, ce vendredi 29 août, qu’Ahmed al-Rahawi, Premier ministre du gouvernement houthis non reconnu, aurait été tué jeudi lors d’une frappe aérienne israélienne sur Sanaa, la capitale contrôlée par le mouvement rebelle.
Selon ces sources, l’attaque aurait visé un bâtiment gouvernemental où plusieurs hauts responsables houthis tenaient une réunion stratégique. Aucun bilan officiel n’a encore été communiqué, et les autorités houthies n’ont pour l’instant ni confirmé ni démenti la mort de leur Premier ministre.
Si cette information se vérifie, elle constituerait un coup dur pour l’appareil dirigeant houthi, engagé depuis 2014 dans une guerre acharnée contre les forces pro-gouvernementales soutenues par une coalition dirigée par l’Arabie saoudite.
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L’implication présumée d’Israël, qui affirme depuis plusieurs semaines vouloir cibler des positions houthies en raison de leurs attaques contre des navires en mer Rouge, marquerait également une escalade significative du conflit.
Washington et Riyad n’ont pas encore réagi à ces informations, mais plusieurs analystes estiment que l’élimination d’un dirigeant de ce rang pourrait entraîner une intensification des représailles houthies dans la région. L’ONU, qui tente de relancer un fragile processus de paix, n’a pas commenté pour le moment.
Le Yémen, plongé dans une crise humanitaire parmi les plus graves au monde, reste au cœur de rivalités régionales exacerbées. L’évolution de la situation à Sanaa sera scrutée de près dans les prochaines heures, alors que la communauté internationale redoute un nouvel embrasement du conflit.
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