Depuis le 2 mai, les ministres démissionnaires du Togo assurent uniquement la gestion des affaires courantes, tandis que le pays attend toujours la formation de son nouveau gouvernement. Cette situation découle directement de l’instauration de la Ve République et des réformes mises en place par le gouvernement.
Pour le porte-parole du front « Touche pas à ma Constitution », cité par RFI, le président du Conseil des ministres, Faure Gnassingbé, rencontre des difficultés pour constituer le premier gouvernement de la nouvelle République. Selon lui, ces obstacles expliqueraient le retard dans la mise en place de l’exécutif.
Du côté des partisans du pouvoir, la situation est perçue différemment. Ils estiment que le président peut prendre le temps nécessaire pour former un gouvernement solide et adapté aux enjeux du pays, et que ce délai n’a rien d’exceptionnel.
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Depuis l’avènement de la Ve République, l’opposition multiplie les manifestations pour dénoncer les décisions politiques du pouvoir, en particulier le maintien de Faure Gnassingbé à la tête de l’appareil gouvernemental. Ces mouvements de contestation traduisent un mécontentement populaire croissant et la crainte d’un verrouillage politique autour du chef de l’État.
Les opposants ont d’ores et déjà annoncé de nouvelles mobilisations dans les rues cette semaine. Ils promettent de poursuivre la pression sur le gouvernement en gestation. La population reste attentive aux développements politiques, tandis que le pays se prépare à un climat de tensions accentué par la contestation et l’incertitude autour de la composition du nouvel exécutif.
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