En République démocratique du Congo, une nouvelle coalition politique baptisée « Sauvons la République démocratique du Congo » vient de voir le jour. Elle rassemble plusieurs figures de l’opposition et de la société civile, unies autour d’un objectif commun : mettre fin à ce qu’elles qualifient de « tyrannie » et favoriser une réconciliation nationale.
Parmi les membres fondateurs figurent Augustin Matata Ponyo, Franck Diongo, Seth Kikuni, André Claudel Lubaya et Bienvenu Matumo. Ces leaders affirment reconnaître l’existence d’une crise politique profonde dans le pays et se disent déterminés à agir de concert pour restaurer les équilibres institutionnels.
Dans leur déclaration finale, les initiateurs du mouvement affirment adhérer pleinement aux douze points du plan de “sauvetage national” présenté en mai dernier par Joseph Kabila, ancien président de la République. Ce document, considéré comme une feuille de route politique, prône la restauration de l’État de droit, la refondation des institutions et la réconciliation entre les forces politiques du pays.
La plateforme appelle ainsi toutes les forces politiques et sociales partageant cette vision à rejoindre le mouvement, tout en invitant le peuple congolais à résister “à la dictature”.
Les signataires dénoncent également le « verdict inique » rendu récemment par la Haute Cour militaire, qui a condamné Joseph Kabila à mort il y a deux semaines. Pour Trésor Kibangula, chercheur au centre Ebuteli, cette décision, bien que juridiquement contestable, a paradoxalement renforcé l’ancien chef de l’État. « Même si, sur la forme, c’est un échec, Kabila a réussi à structurer une force autour de lui », a-t-il déclaré.
Face à un pouvoir fragilisé et une opposition désormais rassemblée, la scène politique congolaise entre dans une phase décisive, où le nom de Joseph Kabila refait surface comme un point de ralliement inattendu.
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