Depuis le début de la campagne présidentielle en Ouganda, plusieurs candidats ont dû annuler des meetings par manque de carburant ou de moyens logistiques. Sur les huit prétendants, seuls quatre sont jugés « sérieux ». Il s’agit du président sortant Yoweri Museveni, du chef du FDC Nathan Nandala Mafabi, du général Mugisha Muntu et du chanteur devenu opposant Bobi Wine.
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Mais seuls les deux premiers bénéficient d’un financement public. Cette situation oblige les autres à mener leur campagne à crédit. Pour Henry Muguzi, directeur d’une ONG qui surveille le financement des campagnes, le jeu est inégal. Museveni dispose de privilèges considérables et du soutien implicite de plusieurs acteurs privés, tandis que l’opposition peine à se déplacer sur des routes souvent dégradées.
Mardi, Bobi Wine a dû recourir à une moto pour contourner un barrage policier et atteindre un meeting avant la fin de la journée. Son parti conteste auprès de la justice l’absence de fonds publics pour sa campagne.
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