À l’approche de la présidentielle de 2026, la désignation de Romuald Wadagni par la mouvance présidentielle continue d’alimenter le débat public. Invité sur l’émission « Présidentielle 2026 : Les enjeux de la candidature de Wadagni », le député Malick Gomina du Bloc Républicain (BR) a mis en avant la dimension consensuelle du choix.
Selon l’élu, la comparaison avec Lionel Zinsou en 2016 ne tient pas. « Aussitôt quand Lionel Zinsou avait été désigné vous avez vu les bruits de bottes qu’il y avait autour, vous avez vu des désapprobations », a rappelé Malick Gomina. Il estime que l’ancien Premier ministre incarnait un candidat importé.
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« Romuald Wadagni était là dès le début, il a fait la traversée avec le président Talon. Tout le monde l’a vu à l’œuvre. Ce n’est pas sa tête qui nous a été imposée, mais ce qu’il représente. Et c’est ce qu’il peut apporter qui a prévalu », a-t-il ajouté.
Pour le député, Romuald Wadagni bénéficie d’un capital politique inédit. Son travail au ministère des Finances pendant plus de neuf ans lui a permis de s’imposer comme une figure de confiance. « Depuis que notre pays est devenu Bénin, c’est la première fois que nous avons eu un ministre des Finances qui a impacté et nous avons vu du concret, du réel », a-t-il insisté.
Cette légitimité, forgée dans la gestion des finances publiques, est, selon Gomina, acceptée de l’intérieur, par les députés comme par l’opinion. Il estime qu’elle constitue un atout décisif dans la perspective d’une victoire électorale en 2026.
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