Le paysage politique ivoirien vient de s’éclaircir à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Sans surprise, le Conseil constitutionnel a annoncé le rejet des candidatures de Laurent Gbagbo, ancien président, et de Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Une décision qui redessine les équilibres en vue du scrutin prévu dans quelques mois.
Selon l’institution, plusieurs motifs juridiques expliquent cette exclusion. Pour Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, ils ne sont pas inscrits sur la liste électorale. Par conséquent, ils ne peuvent pas prendre part au vote.
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Cette double élimination frappe deux figures symboliques du jeu politique ivoirien. Laurent Gbagbo, toujours influent dans une frange de l’opposition, espérait rallier ses partisans pour peser sur l’issue du scrutin.
Tidjane Thiam, de son côté, représentait pour beaucoup un renouvellement et un repositionnement du PDCI sur l’échiquier national. Leur absence redistribue ainsi les cartes entre les autres candidats validés, notamment ceux issus du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir) et des formations de l’opposition.
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