samedi 15 novembre 2025

Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara lance un message voilé à Tidjane Thiam

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Le président Alassane Ouattara n’a pas fait qu’annoncer ce mardi 29 juillet, sa candidature à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025. Il en a profité pour glisser un message subtil à Tdjane Thiam, figure montante de l’opposition.

« Le devoir peut transcender la parole donnée ». C’est en creux, le message que semble adresser Alassane Ouattara à son compatriote aujoud’hui exilé en France. En effet, ce dernier a dans un récent interview affirmé que Ouattara lui a promis ne pas briguer un nouveau mandat.

Mais le chef de l’exécutif ivoirien ne l’a pas oublié. Ce dernier a dans son discours de candidature, insisté sur le contexte exceptionnel. « Mon pays fait face à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent », a-t-il affirmé. À l’écouter, sa candidature ne relève ni de l’ambition personnelle, ni d’un calcul politicien, mais d’une responsabilité imposée par la conjoncture.

Le président sortant invoque alors l’expérience, la stabilité, la nécessité d’un capitaine aguerri pour traverser la tempête régionale. Et il ajoute, comme pour désamorcer l’argument de l’âge : « Ma santé me le permet ».

LIRE AUSSI : Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara annonce officiellement sa candidature

Le message est subtil. Dans cette lecture, l’engagement à se retirer devient conditionnel tant que les équilibres du pays le permettent. Lorsqu’ils sont menacés, le devoir prime. C’est une ligne de défense qui se veut républicaine, mais qui ne manquera pas de faire débat.

Ainsi, dans une Côte d’Ivoire en quête de renouvellement générationnel, ce retour dans la course présidentielle soulève des interrogations. Peut-on gouverner en invoquant la stabilité sans nourrir les inquiétudes sur l’alternance ?

Le choix de Ouattara de répondre par l’action plus que par la polémique place ses opposants face à un dilemme : s’opposer frontalement au symbole de la stabilité ou convaincre que l’avenir passe par une autre voie.

En somme, Alassane Ouattara ne se justifie pas, il s’impose par le contexte. Et dans ce bras de fer silencieux entre promesse et nécessité, il répond à Tidjane Thiam par une maxime d’État : le devoir, parfois, dépasse la parole donnée.

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