Lire ci-dessous quelques extraits de la déclaration de Michel Sodjinou
« À la date du 2 septembre dernier, alors qu’il n’y avait aucun consensus et aucun débat ouvert sur la désignation du candidat au sein du parti, ma fiche de parrainage a été remplie au nom de Maître Renaud Agbodjo ».
« Le temps de la politique menée dans l’ombre et du mensonge organisé est révolu »
« Sans mon avis, sans mon consentement, on a rempli ma fiche ! Cela confirme que la direction du parti avait tout planifié pour que Maître Agbodjo soit, in fine, désigné, justifiant a posteriori une démarche frauduleuse ».
« Je suis un homme de principe et d’idéal politique. Têtu pour certains, je suis prêt à me battre jusqu’au bout pour défendre mes convictions, et, dans le cas d’espèce, l’idée que je me fais de la justice en politique. J’entends les chuchotements. J’entends les insinuations ridicules selon lesquelles j’aurais « pactisé avec Patrice Talon »»
« Cette attitude n’est que le déni de nos responsables, qui refusent une fois encore de se regarder dans le miroir pour apercevoir leurs égarements et leurs propres fautes.
« Mon combat est pour la démocratie interne. Mon combat est pour notre idéal démocratique. Pour cette raison, je ne pouvais cautionner les logiques exclusionnistes du président Boni Yayi, ni ses méthodes de gouvernance rétrogrades qui asphyxient l’expression démocratique au sein de notre formation politique ».
« Le Président Boni Yayi, avec qui je me suis entretenu par personne interposée, entre le retrait de ma nouvelle fiche de parrainage et l’expiration du délai de dépôt des dossiers, savait pertinemment que j’étais disposé à remettre cette fiche de parrainage, pourvu qu’une solution de consensus respectueuse des règles internes et du bon sens soit trouvée ».
« Pourtant, face à l’ultimatum, il a préféré sacrifier le parti et sa participation aux élections sur l’autel de ses ambitions, en maintenant l’imposition de Maître Renaud Agbodjo. C’est donc le président Boni Yayi qui est responsable à part entière de la disqualification du parti Les Démocrates à l’élection présidentielle par défaut de parrainage. C’est triste pour notre formation politique qui ne mérite pas ce genre de leader ».
« Je suis en colère ! Profondément en colère. Cette politique, menée par Boni Yayi, est d’un autre âge. Elle est celle des intrigues, du clanisme et du mépris de la base. Je pense qu’il est temps de tourner la page. Il est temps de faire la politique autrement, avec transparence, respect du mérite, et une véritable orientation vers le service du peuple et de notre pays. L’avenir du Bénin mérite mieux que les calculs personnels et les méthodes désuètes ».
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
