Au Mali, la Cour constitutionnelle a validé le 25 août 2025 une réforme majeure sur la composition du gouvernement. L’institution, chargée de veiller à la conformité des lois avec la Constitution, a fixé à 30 le nombre maximal de ministres pouvant siéger dans l’exécutif.
Cette décision remplace l’ancienne limite de 25 ministres, instaurée par la Charte de la Transition d’octobre 2020, mise en place après le coup d’État militaire de mai 2021. La nouvelle règle avait été adoptée par le Conseil national de Transition (CNT) le 5 décembre 2024, avec 129 voix favorables et aucune opposition.
Le gouvernement actuel, dirigé par le Premier ministre Abdoulaye Maïga, compte 28 membres. Cette composition vise à équilibrer efficacité et rationalisation des ressources publiques, dans un contexte où les autorités de transition cherchent à optimiser les dépenses de l’État.
LIRE AUSSI : États-Unis : mauvaise nouvelle pour les journalistes et étudiants étrangers
« La fixation de ce plafond permet d’organiser l’administration de manière plus structurée tout en limitant les coûts liés à la gestion de l’exécutif », indique Apanews. Cette approche s’inscrit dans une logique de réforme globale des institutions maliennes depuis le retour au pouvoir des militaires.
Le Mali suit ainsi la tendance observée dans certains pays de la région. Au Burkina Faso, le gouvernement de transition formé en décembre 2024 sous Jean Emmanuel Ouédraogo compte 24 ministres.
Au Niger, suite au coup d’État de juillet 2023, l’exécutif dirigé par le Premier ministre Ali Lamine Zeine est constitué de seulement 21 ministres. Ces exemples régionaux montrent une volonté commune d’optimiser l’efficacité administrative tout en maîtrisant les dépenses publiques.
Cette réforme symbolise également la volonté du Mali de consolider ses institutions de transition et d’assurer une gestion plus rationnelle du gouvernement, à l’approche d’échéances politiques importantes.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
