La Première ministre italienne Giorgia Meloni, le ministre de la Défense Guido Crosetto et le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani font l’objet d’une plainte déposée à la Cour pénale internationale pour « complicité de génocide » à Gaza. Le directeur général du groupe de défense Leonardo, Roberto Cingolani, est également cité dans le dossier.
L’initiative provient du collectif Juristes et avocats pour la Palestine, qui accuse Rome d’avoir apporté un soutien actif à l’État d’Israël par des ventes d’armes et une coopération militaire jugées contraires au droit international humanitaire.
La plainte, signée par une cinquantaine de personnalités, affirme que « le gouvernement italien s’est rendu complice du génocide en cours et des crimes de guerre contre la population palestinienne ».
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Interrogée lors d’une émission télévisée, Giorgia Meloni a confirmé l’existence de cette plainte, tout en expimant son étonnement. « Je pense qu’il n’existe pas d’autre cas au monde d’une plainte de ce genre », a-t-elle déclaré. Elle n’a toutefois pas précisé si son gouvernement comptait réagir juridiquement à cette démarche.
Les plaignants appellent la CPI à étudier l’ouverture d’une enquête officielle. Ils invoquent le rôle des États européens dans la livraison d’armes utilisées à Gaza, estimant que cette responsabilité dépasse le cadre diplomatique pour devenir pénale.
Cette action contre des responsables italiens survient dans un climat de fortes tensions autour du conflit israélo-palestinien. Alors que plusieurs pays européens débattent de la reconnaissance de l’État de Palestine, la position ferme de Rome en faveur d’Israël risque désormais de se retrouver au cœur d’un contentieux international inédit.
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