Les Guinéens se tiennent prêts pour une élection présidentielle décisive, prévue le 28 décembre 2025. Il s’agira de la première consultation nationale depuis la prise de pouvoir par le général Mamadi Doumbouya, suite au coup d’État de 2021.
L’annonce de la tenue du scrutin a été faite samedi, à travers un décret lu à la télévision d’État. Elle intervient après la validation par la Cour suprême d’un référendum constitutionnel, qui pourrait permettre au général Doumbouya de se porter candidat.
Ce référendum a été adopté la semaine dernière et introduit plusieurs changements majeurs, notamment l’autorisation pour les membres de la junte de briguer la présidence, ainsi qu’une prolongation du mandat présidentiel de cinq à sept ans, renouvelable deux fois.
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Depuis son accession au pouvoir, la Guinée fait partie des pays d’Afrique de l’Ouest où l’armée contrôle les institutions. En 2022, Doumbouya avait accepté de lancer une transition démocratique, mais le non-respect des délais fixés par l’opposition a suscité des manifestations à Conakry, paralysant la capitale.
Initialement, le président militaire avait déclaré ne pas vouloir se présenter. Toutefois, les récentes réformes constitutionnelles lui offrent désormais cette possibilité. Selon les observateurs, cette présidentielle sera un moment clé pour mesurer l’évolution politique du pays et la capacité de la Guinée à concilier transition militaire et retour progressif à un régime civil.
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