Le chef de file de l’opposition bissau-guinéenne, Domingos Simoes Pereira, a fait son retour à Bissau vendredi soir, après neuf mois passés à l’étranger. Ancien Premier ministre et dirigeant du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), il entend désormais se présenter à l’élection présidentielle prévue le 23 novembre.
Escorté par un important dispositif sécuritaire, Domingos Simoes Pereira Pereira est arrivé dans la capitale par l’aéroport international Osvaldo Vieira. Malgré une pluie battante, plusieurs de ses partisans ont tenu à l’accueillir, mais le leader d’opposition n’a pas fait de déclaration à la presse.
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Ce retour met fin à un exil entamé en janvier, motivé selon lui par des menaces contre sa vie et par des poursuites judiciaires. L’opposant a notamment été accusé de corruption et de tentative de coup d’État, des charges qu’il rejette.
Dimanche dernier, il avait déjà annoncé depuis le Portugal son intention de « mener un combat démocratique » et confirmé sa candidature à la magistrature suprême, avant la date butoir du 26 septembre pour le dépôt officiel des dossiers.
Domingos Simoes Pereira, adversaire déclaré du président Umaro Sissoco Embaló, conteste toujours les résultats de la présidentielle de 2019. L’élection avait conduit à une situation confuse avec deux investitures rivales, avant que la commission électorale ne proclame la victoire d’Embaló. Depuis, le PAIGC et ses alliés considèrent que le mandat présidentiel, entamé le 27 février 2020, a expiré.
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