L’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, a été condamné ce jeudi à cinq ans de prison, dont une partie ferme, avec un mandat de dépôt à effet différé. La décision, assortie de l’exécution provisoire, est une première qui vise un ancien président français.
Concrètement, cette peine implique que Nicolas Sarkozy sera incarcéré dans les prochaines semaines, même en cas d’appel. Une mesure rare, qui réflète la sévérité de la décision prononcée par le tribunal.
Cette condamnation s’ajoute aux multiples affaires judiciaires qui poursuivent l’ex-locataire de l’Élysée depuis la fin de son mandat en 2012. Déjà jugé coupable dans le cadre de l’affaire des écoutes, Nicolas Sarkozy fait face à une série de procédures qui ternissent son héritage politique.
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L’annonce a immédiatement suscité des réactions dans la classe politique française. Pour ses partisans, cette décision est un acharnement judiciaire contre l’ancien président. Pour ses détracteurs, elle symbolise au contraire la nécessaire égalité de tous devant la loi.
Dans les prochains jours, les avocats de Nicolas Sarkozy devraient confirmer leur intention de faire appel. Mais la portée de l’exécution provisoire signifie que cette démarche ne lui évitera pas la détention. Une issue inédite dans l’histoire de la Ve République, qui place l’ex-président face à l’épreuve la plus lourde de sa carrière.
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