Les États-Unis affichent un intérêt pour la situation sécuritaire au Sahel, en particulier au Mali. Dans un message publié le mardi 4 novembre sur son compte X, le sous-secrétaire d’État américain Christopher Landau a salué les « efforts des Forces armées maliennes (FAMA) dans leur lutte contre les militants extrémistes islamiques du JNIM ».
Le diplomate américain a également confirmé s’être entretenu avec le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop. « J’ai eu une excellente conversation avec le ministre afin d’évoquer nos intérêts communs en matière de sécurité dans la région. Je me réjouis à l’idée d’une coopération renforcée », a-t-il déclaré.
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Cette prise de contact révèle la volonté de Washington de maintenir un canal diplomatique ouvert avec Bamako, malgré la rupture des liens entre le Mali et plusieurs partenaires occidentaux depuis 2022. Les États-Unis cherchent ainsi à réaffirmer leur présence dans un contexte de recomposition géopolitique où la Russie et la Chine gagnent du terrain.
Washington considère la région sahélienne comme un foyer d’instabilité majeur en raison de la présence d’organisations jihadistes telles qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM). Ces groupes constituent, selon le Département d’État, une menace directe pour la sécurité régionale et les intérêts américains.
Cette nouvelle approche américaine, plus pragmatique, semble viser à renouer un dialogue stratégique avec le Mali sur des bases de coopération ciblée, principalement autour de la lutte antiterroriste.
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