C’est une décision sans précédent dans l’histoire récente de la politique migratoire américaine. La Maison-Blanche a annoncé que, pour l’année fiscale 2026, les États-Unis n’accueilleront que 7 500 réfugiés, contre 125 000 l’année précédente, une chute de plus de 90 %. Cette mesure s’inscrit dans la continuité des décrets signés par Donald Trump, qui durcit encore le cadre de l’immigration humanitaire.
Dans sa note officielle, l’administration américaine ne fournit aucune explication détaillée à cette réduction drastique. Elle évoque seulement des « préoccupations humanitaires » et « l’intérêt national ». Un passage du document précise toutefois que ces quotas seront réservés en priorité aux Afrikaners, une minorité blanche d’Afrique du Sud, « victimes de discrimination illégale dans leur pays d’origine », selon la formule utilisée par la Maison-Blanche.
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Depuis plusieurs mois, Donald Trump défend la thèse d’une persécution des Afrikaners, allant jusqu’à diffuser un montage vidéo controversé lors de la visite du président sud-africain Cyril Ramaphosa en mai dernier. Malgré les démentis officiels de Pretoria et l’absence de preuves tangibles, le président américain campe sur ses positions.
Pour de nombreuses ONG de défense des droits humains, cette décision représente une injustice profonde qui prive de refuge des populations traditionnellement protégées par les États-Unis, telles que les femmes afghanes, les dissidents vénézuéliens ou les minorités religieuses persécutées.
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