Aux États-Unis, des centaines de personnes ont déjà perdu leur emploi pour avoir posté en ligne des messages de réjouissances après la mort de Charlie Kirk, figure conservatrice proche de Donald Trump.
Depuis l’assassinat de Charlie Kirk lors d’un meeting, les réseaux sociaux se sont transformés en champ de bataille idéologique. Si certains expriment leur tristesse, d’autres ont publiquement salué le meurtre du militant conservateur de 31 ans.
Ces réactions, jugées inacceptables par ses partisans, ont entraîné une vaste opération de dénonciation et de sanctions.
Un site internet intitulé « Expose Charlie’s Murderers » a vu le jour. Il recense plus de 30.000 messages considérés comme hostiles, associés à leurs auteurs. Le site affirme n’être qu’un agrégateur de données publiques à visée « éducative », mais il expose noms, employeurs et parfois adresses électroniques. L’objectif est de provoquer « la plus grande opération de licenciement de l’histoire ».
LIRE AUSSI : Tchad : le projet de mandat à vie du président déclenche des remous à l’Assemblée
La mobilisation s’étend bien au-delà de ce site. Sur X (ex-Twitter), le compte « The Trophy Case » compile en temps réel les licenciements liés à ces prises de position. Son créateur, Parker Thayer, encourage les internautes à signaler de nouveaux cas.
Plusieurs entreprises et universités ont déjà réagi. La chaîne MSNBC a renvoyé le consultant politique Matthew Dowd, et DC Comics a annulé la série Red Hood de son autrice Gretchen Felker-Martin.
Pour rappel, aux États-Unis, les entreprises privées disposent d’une grande latitude pour licencier leurs employés, y compris pour des propos tenus en ligne. Mais cette chasse numérique soulève des inquiétudes.
Plusieurs journalistes et personnalités ciblées disent subir un véritable harcèlement de masse. La journaliste canadienne Rachel Gilmore a confié être « terrifiée » face à un « tsunami de menaces ».
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
