En course pour le poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, Christine Schraner Burgener a franchi une étape importante à Ouagadougou. Elle y a été reçue par Karamoko Jean Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, dans le but de solliciter l’appui du Burkina Faso à sa candidature.
Lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur la situation humanitaire que traverse le pays. Les deux responsables ont mené un échange approfondi concernant les déplacés internes, les réfugiés, ainsi que les nombreux défis liés à leur assistance dans un contexte de sécurité en dégradation.
Le ministre burkinabè a insisté sur la nécessité de changer de regard sur ces populations vulnérables. Pour lui, les déplacés doivent être considérés comme des acteurs potentiels du développement, plutôt que comme de simples bénéficiaires d’aide. Un point de vue que la diplomate suisse a salué, affirmant qu’« il faut travailler pour rendre les personnes assistées autonomes ».
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Avant cette rencontre officielle, Christine Schraner Burgener s’est rendue à Kaya, où elle a pu constater de visu les conditions de vie des déplacés. Une étape importante qui lui a permis d’adapter son discours à la réalité du terrain. Elle a exprimé son attachement à la solidarité internationale dans la recherche de solutions durables, en particulier pour les pays confrontés à des crises prolongées comme le Burkina Faso.
Karamoko Jean Marie Traoré a salué cette approche et encouragé l’engagement futur de Christine Schraner Burgener si elle venait à diriger le HCR. Il a également plaidé pour une meilleure prise en compte des spécificités régionales, en particulier celles de l’espace sahélien.
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