samedi 15 novembre 2025

CRIET : ce que Louis Philippe Houndégnon a confié aux juges

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L’ancien directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon, s’est présenté le lundi 6 octobre 2025 devant la chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il est poursuivi pour « harcèlement par le biais d’une communication électronique » et « incitation à la rébellion ».

Face aux juges, l’ex chef des flics a exprimé des regrets tout en réaffirmant son innocence. Ses déclarations, interprétées comme une incitation à la rébellion, seraient selon lui simplement l’expression d’un mécontentement personnel, lié à sa mise à la retraite d’office et à une promotion refusée qu’il juge injuste.

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Son avocat, Me Fidèle Abouta, a sollicité une libération provisoire. Il a pour ce faire, évoqué , la durée déjà passée en détention et l’état de santé fragile du neveu de l’ancien DG. La Cour a toutefois rejeté la demande et renvoyé l’affaire au 20 octobre 2025.

Lors de cette prochaine audience, les juges écouteront les enregistrements de ses interventions médiatiques pour évaluer la portée exacte de ses propos. La défense s’y est opposée.

Reconnaissant avoir pu se laisser emporter par la colère, Louis Philippe Houndégnon a déclaré que « celui qui ne regrette rien n’est pas un homme », tout en présentant ses excuses à ceux qui auraient pu être offensés.

Le 20 octobre 2025 s’annonce décisif pour déterminer si ses paroles confirment sa version ou renforcent les accusations.

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