Le crash du vol 171 d’Air India, survenu le 12 juin dernier à Ahmedabad et ayant coûté la vie à 260 personnes, prend une tournure troublante. Selon une évaluation préliminaire américaine relayée ce mercredi par plusieurs médias, le commandant de bord aurait volontairement coupé les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs.
Identifié comme Sumeet Sabharwal, âgé de 56 ans, le pilote aurait placé les interrupteurs en position « coupure », ce qui a provoqué l’arrêt brutal des deux réacteurs quelques secondes après le décollage.
Un extrait des échanges entre lui et son copilote, contenu dans l’enregistrement du cockpit, appuie cette thèse. Le copilote y aurait demandé « pourquoi » il avait coupé l’alimentation ? Une question restée sans réponse claire.
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Un rapport préliminaire publié le 12 juillet par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB) confirmait déjà l’arrêt simultané des moteurs, mais sans identifier de cause volontaire. C’est la collaboration en cours avec les autorités américaines qui a permis de mettre en lumière cette nouvelle piste.
Sur place, une grue a été mobilisée le 14 juin pour extraire la queue de l’appareil, permettant d’accéder aux enregistreurs de vol. Les enquêteurs poursuivent l’analyse des boîtes noires pour confirmer ou infirmer l’acte intentionnel.
Toutefois, les autorités indiennes appellent à la prudence. « Aucune conclusion hâtive ne doit être tirée tant que l’enquête n’est pas achevée », a déclaré un porte-parole du ministère de l’Aviation civile.
Si l’hypothèse d’un acte volontaire se confirme, ce drame aérien pourrait devenir l’un des plus graves cas de sabotage par un pilote dans l’histoire de l’aviation civile indienne.
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