Le gouvernement ivoirien multiplie les démarches pour rapatrier l’activiste Johnny Pacheco, exilé depuis plusieurs années en Finlande. Connu pour ses critiques virulentes envers les autorités, il se retrouve aujourd’hui au cœur d’une affaire qui révèle les tensions avec les voix dissidentes.
Depuis plusieurs années, Johnny Pacheco s’est fait remarquer par ses prises de position acerbes contre le gouvernement ivoirien. Il dénonce notamment la corruption, le manque de transparence et la restriction des libertés publiques. Ces critiques répétées semblent aujourd’hui être à l’origine de la mobilisation des autorités pour obtenir son retour au pays.
Selon des sources proches de l’activiste, une demande officielle d’extradition aurait été transmise aux autorités finlandaises. Cette démarche intervient dans un contexte difficile pour l’activiste. En effet, ses réseaux sociaux ont été suspendus avant même l’introduction formelle de la requête. Ses proches estiment que cette mesure vise à limiter sa visibilité et sa capacité à informer et mobiliser le public.
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La situation se complique davantage pour l’activiste, dont le passeport n’est plus valide, restreignant ainsi ses possibilités de déplacement et de défense. Pour ses soutiens, Johnny Pacheco fait face à un harcèlement ciblé qui met en péril sa liberté d’expression.
Cette affaire met en lumière la relation conflictuelle entre l’État et certaines voix critiques de la société civile. Elle pose également la question de l’influence que peuvent exercer les autorités sur des citoyens vivant à l’étranger, même lorsqu’ils bénéficient d’un droit de résidence dans un autre pays.
Pour l’heure, l’avenir de Johnny Pacheco demeure incertain. L’activiste continue de dénoncer les pratiques du gouvernement ivoirien, et la suite de la procédure pourrait déterminer l’ampleur de ses droits à se défendre à l’étranger.
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