À moins d’un an de la fin de son mandat, le président béninois Patrice Talon s’est prononcé sur sa rupture avec Candide Azannaï, son ancien allié devenu opposant. C’était lors de la rencontre avec la jeunesse au Palais de la Marina.
« Est-ce que vous savez pourquoi Monsieur Azannaï et moi, on s’est fâchés ? (…) Azannaï c’est un ami, un frère. Jusqu’à maintenant, c’est un frère. Je souffre de nos différends », a-t-il confié, visiblement ému à Guy Mitokpè, ex-bras droit d’Azannaï.
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Ancien ministre de la Défense, Azannaï avait quitté le gouvernement en 2017 sur fond de désaccords profonds. Depuis, il incarne une opposition résolue à la gouvernance Talon. Pourtant, le chef de l’État laisse entrevoir une possible réconciliation. « J’espère que même quand je vais quitter la charge, dès le lendemain, on se verra. On va s’embrasser à nouveau », a-t-il affirmé.
Au-delà de cette confession personnelle, Talon a exhorté les jeunes à aborder la politique avec lucidité et responsabilité. « Le premier serment, c’est de gouverner au-delà des discours de campagne », a-t-il souligné tout en insistant sur la nécessité d’agir avec courage, même face à l’impopularité.
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