Au Cameroun, une nouvelle proposition de réforme du Code électoral alimente les débats politiques. Selon des informations largement relayées sur les réseaux sociaux, le chef de l’État envisagerait d’instaurer des critères d’âge et de niveau académique pour les candidats aux prochaines élections.
Le texte, encore non confirmé officiellement, fixerait à 66 ans l’âge maximal pour se présenter à l’élection présidentielle. Pour briguer un siège de député, les candidats ne devraient pas dépasser 60 ans et devraient justifier au minimum d’un baccalauréat. Quant aux aspirants maires, ils devraient posséder au moins le BEPC, selon les mêmes sources.
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Si cette réforme venait à être adoptée, elle changerait beaucoup la politique au Cameroun, dominée depuis plusieurs décennies par des figures issues de l’ancienne garde.
Sur les réseaux sociaux, les avis divergent. Certains voient dans cette mesure un pas vers la modernisation et l’ouverture à une nouvelle génération, tandis que d’autres y perçoivent une manœuvre politique pour remodeler le paysage électoral avant les prochaines élections.
Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite par le gouvernement ni par la présidence.
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