Dans les heures suivant l’élection présidentielle du 12 octobre, Paul Biya a proposé à Issa Tchiroma Bakary la primature, un geste inédit pour apaiser les tensions post-électorales. Bien que la commission électorale donne Biya gagnant avec 53,66 % des voix, les résultats à la sortie des urnes avaient donné un élan à l’opposition, qui annonçait sa « victoire écrasante ».
L’offre présidentielle traduisait une volonté de compromis et de cohabitation. Paul Biya espérait intégrer son adversaire pour réduire le risque de contestation et stabiliser le pays. Mais Issa Tchiroma a décliné l’offre. Pour ce derniern un tel geste serait mal perçu par ses militants et pourrait nuire à sa crédibilité.
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Son refus révèle la complexité du paysage politique camerounais, où les rapports de force entre pouvoir et opposition restent tendus. Malgré cette main tendue, le dialogue entre les deux camps semble limité à des échanges indirects et ponctuels.
En se basant sur les discussions entre les deux hommes, tout porte à croire que le président Biya tente d’apaiser les tensions tout en affirmant son autorité, tandis que l’opposition (conduite par Tchiroma), consciente de ses progrès, conserve une position critique et autonome.
Rappelons que le Conseil Constitutionnel a rejeté hier mercredi 21 octobre 2025, tous les recours et reporté la proclamation des résultats de la présidentielle au lundi 27 octobre 2025.
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