Au Cameroun, le ministère de la Défense traverse une période de tensions inédites. Une mission de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) y conduit actuellement une enquête, mandatée par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, proche collaborateur de Paul Biya.
Le caractère exceptionnel de cette intervention, orchestrée directement depuis la présidence, alimente les spéculations à trois semaines du scrutin présidentiel prévu le 12 octobre 2025.
Les motifs précis de l’enquête restent inconnus. Certains y voient une simple vérification de sécurité, d’autres craignent qu’il s’agisse d’un signal d’alerte sur des velléités de déstabilisation.
LIRE AUSSI : Vatican : le Pape Léon XIV évoque Elon Musk dans son discours
Le ministère de la Défense, dirigé par Joseph Beti Assomo, n’a fourni aucune explication sur cette mission. Dans ce contexte, et alors que l’opposition se prépare à contester la reconduction probable de Paul Biya, le passage de la DGRE au ministère renforce les rumeurs et attise l’intrigue au sein de l’opinion publique.
Cette initiative souligne l’importance stratégique des services de renseignement extérieur dans le dispositif sécuritaire du pays, mais interroge sur la transparence démocratique à l’approche d’un scrutin décisif.
Les observateurs de la scène politique camerounaise suivent avec attention l’évolution de cette affaire, dans l’attente de précisions qui pourraient éclairer la nature exacte de cette enquête.
Les prochains jours seront déterminants pour savoir si cette mission relève d’une routine sécuritaire ou si elle masque des enjeux plus graves pour la stabilité du Cameroun en période électorale.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.