À une semaine du scrutin présidentiel du 12 octobre, Paul Biya a placé la liberté de la presse au cœur de sa communication de campagne. Le président sortant a annoncé mercredi, via sa page Facebook officielle, son intention de « renforcer les mesures de protection de la liberté d’expression et des journalistes » s’il est réélu.
Le candidat du RDPC présente cette démarche comme une contribution à « la consolidation des libertés et de la démocratie » au Cameroun. Cette déclaration constitue l’une des rares promesses directes depuis le début de la campagne, et s’accompagnait d’un lien vers son site officiel.
La situation des médias reste pourtant fragile. Organisations internationales et associations professionnelles dénoncent régulièrement les pressions, arrestations et procédures judiciaires visant des journalistes. Dans ce contexte, l’annonce du président candidat pourrait être perçue comme une réponse aux critiques récurrentes sur le climat médiatique national.
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Le programme détaillé de Paul Biya est attendu dans les prochains jours. À 92 ans, celui qui dirige le pays depuis 1982 multipliera aussi les déplacements dans le cadre de sa campagne, avec plusieurs meetings annoncés, don’t celui de Maroua, en attente de confirmation.
L’absence de précisions sur les mesures envisagées entretient toutefois les interrogations sur la portée réelle de cet engagement, alors que la liberté de la presse demeure un enjeu majeur de la vie politique camerounaise.
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