Les rues d’Antananarivo connaissent de nouveaux affrontements ce jeudi, après l’expiration de l’ultimatum lancé par le mouvement Génération Z au président Andry Rajoelina. Les manifestants exigent toujours son départ.
Dès les premières heures de la matinée, des groupes de protestataires ont envahi les artères de la capitale, brandissant des pancartes et scandant des slogans hostiles au régime.
Les heurts ont éclaté dans plusieurs zones, notamment à Anusi, près du quartier du gouvernement, et à Mahamasina. Des jets de pierres ont répondu aux tirs de gaz lacrymogène. Selon le média local Ou, plusieurs blessés ont été recensés.
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Ces tensions interviennent dans un climat politique déjà fragile. Pour tenter d’apaiser la rue, le président Rajoelina a nommé un nouveau Premier ministre et proposé un dialogue national, sans convaincre ses opposants.
Lors d’une rencontre avec la société civile au Palais d’État, il a assuré qu’il démissionnerait « si les déstages persistent dans un an », tout en promettant également de ne pas briguer un troisième mandat.
Des promesses jugées tardives par la Génération Z, qui voit dans ces déclarations une manœuvre pour gagner du temps. En attendant, à Antananarivo, la colère gronde et les observateurs redoutent désormais un durcissement de la répression et une escalade des violences dans les prochains jours.
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