Le Burkina Faso place désormais le nucléaire au cœur de sa stratégie de développement. Lors de la 69ᵉ Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, a réaffirmé l’engagement du pays à exploiter ces technologies à des fins pacifiques pour soutenir son développement économique et énergétique.
En agriculture, le pays mise sur la diffusion de variétés améliorées de riz et de sorgho, plus résistantes aux aléas climatiques. Des techniques isotopiques permettent d’optimiser la gestion de l’eau et des sols. Par ailleurs, la lutte contre les ravageurs est renforcée grâce à la Technique de l’Insecte Stérile, mise en œuvre à l’Insectarium de Bobo-Dioulasso, un centre collaboratif de l’AIEA.
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Dans le domaine de la santé, le Burkina Faso bénéficie du soutien de l’AIEA pour améliorer les services de radiothérapie et de médecine nucléaire. Des bourses de formation en physique médicale et radiothérapie sont offertes, et un service de médecine nucléaire et de radiothérapie a été créé au nouveau Centre hospitalier universitaire de Pala, à Bobo-Dioulasso.
Sur le plan régional et international, le pays s’engage, au sein de l’AES, à garantir la sûreté et la sécurité nucléaires. Le président Ibrahim Traoré et son gouvernement souhaitent renforcer la coopération avec l’AIEA pour promouvoir l’utilisation pacifique de l’atome, mettant ainsi l’expertise nucléaire au service du développement durable et des défis mondiaux.
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