Depuis le 28 juillet, Jean-Christophe Pégon, directeur pays de l’ONG Insecurity Insight (Inso), est détenu par les services de renseignements burkinabè à Ouagadougou. Ressortissant français, il est soupçonné d’espionnage.
Plus d’un mois après son arrestation, quatre de ses collègues burkinabè ont également été mis sous les verrous, le 29 août dernier.
Inso, une organisation spécialisée dans la collecte et la diffusion d’informations sécuritaires au profit des acteurs humanitaires, n’a pas réagi publiquement. Selon des sources proches du dossier, l’ONG privilégie un dialogue discret pour obtenir la libération de son directeur et de ses collaborateurs.
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À ce stade, aucune charge officielle n’a été notifiée aux personnes arrêtées. Ces arrestations surviennent dans un climat de méfiance accru vis-à-vis des acteurs étrangers et sur fond de dégradation des relations diplomatiques entre Ouagadougou et Paris.
Cette affaire, qui reste entourée de zones d’ombre, alimente les spéculations sur le sort réservé aux acteurs étrangers qui opèrent dans le domaine humanitaire et sécuritaire au Burkina Faso.
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