À quelques semaines du dépôt des candidatures pour la présidentielle de 2026, l’ancien président Yayi Boni, président du parti Les Démocrates, adopte une stratégie qui laisse perplexe. Maître à bord du navire démocrate, il garde le secret sur le nom du candidat officiel et peine à trancher sur le choix du vice-président.
Selon des sources bien informées, plusieurs noms circulent et Yayi Boni aurait promis des postes à différents cadres internes et externes au parti. Cette hésitation stratégique vise, selon ses proches, à canaliser les frustrations potentielles et éviter des tensions au sein du parti.
Cependant, cette ligne de conduite surprend dans un parti qui aspire à briguer la magistrature suprême. L’indécision autour de la tête de liste et du choix du vice-président laisse planer un flou sur la cohésion interne et la capacité des Démocrates à présenter un front uni face à la mouvance présidentielle.
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Les analystes politiques notent que, si cette stratégie permet de gérer les équilibres internes, elle pourrait également être perçue comme un signe de faiblesse et d’impréparation par les électeurs et les adversaires.
La pression monte à mesure que la date limite pour le dépôt des candidatures approche, et le parti devra rapidement clarifier sa position pour éviter de perdre du terrain dans la course à la présidence.
Dans les prochains jours, tous les regards seront tournés vers Yayi Boni et son équipe pour connaître le candidat qui portera les couleurs des Démocrates et le vice-président qui l’accompagnera dans ce pari risqué.
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