Pour la première fois dans l’histoire politique récente du Bénin, la désignation d’un candidat à l’élection présidentielle a pris des allures de fête nationale. De Porto-Novo à Parakou, en passant par Cotonou et Bohicon, les populations ont exprimé une ferveur unanime autour de Romuald Wadagni, présenté comme l’homme de la continuité.
Ministre de l’Économie et des Finances depuis 2016, Wadagni incarne aux yeux de nombreux Béninois le sérieux et la compétence. Architecte des réformes financières qui ont transformé l’image du pays à l’international, il est considéré comme l’un des principaux artisans du programme « Bénin révélé ».
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Sa candidature apparaît donc pour beaucoup comme la suite logique d’un parcours salué à la fois par les partenaires extérieurs et par les acteurs locaux.
Dans les rues, les témoignages sont les mêmes. « Il connaît son job », affirment ses partisans. Ce soutien massif traduit un climat politique particulier où, au-delà des appartenances, la personnalité du candidat semble rallier les espoirs.
La dynamique enclenchée ouvre un nouveau chapitre de la vie démocratique béninoise. Elle traduit aussi la capacité de Wadagni à transformer cette ferveur en véritable projet politique national.
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