Au Bénin, les cybercriminels n’auront plus de repos. Le Centre national d’informatique et de cybersécurité (CNIN) renforce sa traque contre les actes d’escroquerie et de cybercriminalité. En effet, le Centre a appelé la population à dénoncer sans hésiter les auteurs de ces arnaques.
Selon le CNIN, plusieurs victimes hésitent encore à dénoncer les faits, ce qui favorise l’impunité des auteurs. L’institution insiste donc sur l’importance de réagir rapidement pour faciliter l’identification et la poursuite judiciaire des cybercriminels.
Pour ce faire, deux canaux officiels sont mis à disposition. Les victimes peuvent déposer plainte par courriel à l’adresse plaintes@cnin.bj ou directement via la plateforme en ligne www.cnin.bj. Ces outils permettent de transmettre les informations nécessaires, comme les messages frauduleux reçus, les coordonnées des expéditeurs, ou encore les preuves de transactions suspectes.
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Le CNIN rappelle que la cybercriminalité recouvre des actes variés tels que : l’hameçonnage, l’usurpation d’identité, l’arnaques aux investissements, les vols de données ou encore la diffusion de contenus malveillants. Chacun est invité à rester vigilant, à ne pas cliquer sur des liens suspects et à vérifier l’authenticité des sollicitations reçues par e-mail ou réseaux sociaux.
Au-delà du signalement, le Centre s’engage à accompagner les victimes dans leurs démarches, en lien avec les autorités compétentes, afin d’améliorer la traque des réseaux criminels. Les plaintes reçues constituent également une base essentielle pour affiner les stratégies nationales de lutte contre les menaces numériques.
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