Les États-Unis durcissent leur position commerciale envers l’Afrique. Le président Donald Trump a signé le jeudi 31 juillet 2025, un décret qui impose désormais de nouveaux droits de douane sur les exportations en provenance de 20 pays africains. Le texte entrera en vigueur dans un délai de sept jours.
Selon Washington, cette décision a pour objectif de « rééquilibrer les échanges » jugés désavantageux pour l’économie des États-Unis. La Maison Blanche justifie cette mesure par la nécessité de protéger ses industries locales face à des déficits commerciaux qu’elle estime « insoutenables ».
Parmi les pays les plus touchés figurent l’Algérie, la Libye et l’Afrique du Sud, avec des impôts pouvant atteindre 30 %. La Tunisie écope d’un taux de 25 %, tandis qu’une quinzaine d’autres pays dont la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la RDC, le Ghana, le Nigeria ou encore le Mozambique verront leurs exportations soumises à des droits de 15 %.
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Deux logiques tarifaires sont désormais mises en œuvre. 10 % de droits pour les pays avec lesquels les États-Unis enregistrent un excédent, et au moins 15 % pour ceux qui affichent un déficit.
Washington a également instauré une pénalité de 40 % sur les « transbordements », une pratique qui consiste à faire passer des marchandises par des pays à faible taxation afin de contourner les barrières douanières américaines. Cette mesure vise à renforcer le contrôle des routes commerciales et à empêcher toute stratégie d’évitement.
Le décret signé par Donald Trump fait déjà trembler plusieurs capitales africaines. Dans un climat mondial fragilisé par les tensions commerciales et l’instabilité des marchés, de nombreux gouvernements redoutent un impact sévère sur leurs économies tournées vers l’exportation.
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