Alors que Tesla s’apprête à tenir son assemblée générale annuelle, la question de la rémunération d’Elon Musk cristallise toutes les tensions. La présidente du conseil d’administration, Robyn Denholm, a souligné dans une lettre aux actionnaires que l’avenir du constructeur dépendrait en grande partie de la présence de son PDG.
Le plan proposé, véritable feuille de route pour Elon Musk, combine des objectifs financiers et opérationnels ambitieux : multiplication du bénéfice par 24, capitalisation boursière multipliée par huit, et ventes de plus d’un million de véhicules. Selon les analyses, même en n’atteignant que certaines cibles plus accessibles, Musk pourrait empocher 26 milliards de dollars.
LIRE AUSSI : Amazon annonce la suppression de 30.000 postes
Cependant, malgré l’enthousiasme de la direction, des voix critiques s’élèvent. Le cabinet ISS et plusieurs actionnaires dénoncent l’ampleur extrême de la rémunération. Ces derniers craignent que Musk, déjà impliqué dans d’autres projets technologiques et politiques, ne soit trop dispersé pour garantir la performance de Tesla.
Le PDG, qui a créé son propre parti politique cet été, a exprimé ses craintes de voir ses initiatives freinées si le plan n’était pas approuvé. Ses déclarations ont accru la pression sur les investisseurs, qui devront choisir entre un soutien stratégique à Musk ou la prudence financière.
Le vote du 6 novembre pourrait non seulement transformer l’histoire salariale des dirigeants de la tech, mais aussi redéfinir le rôle des actionnaires dans la fixation des rémunérations des figures du secteur.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
