Ce 1er septembre 2025, l’économiste mauritanien Sidi Ould Tah a officiellement pris ses fonctions à la tête de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan. Élu en mai dernier par les gouverneurs de l’institution, il devient le 9e président de la banque et succède au Nigérian Akinwumi Adesina.
Lors de son investiture, Sidi Ould Tah a réaffirmé son engagement à diriger l’institution « avec loyauté et conscience, dans l’intérêt exclusif de la Banque ». Devant un parterre d’officiels et de partenaires, il a esquissé sa vision pour une BAD plus proactive et adaptée aux enjeux actuels du continent.
Dès sa prise de fonction, le nouveau président a insisté sur la nécessité de « revisiter le plan d’investissement » et de « changer de paradigme » pour répondre aux défis majeurs qui se posent à l’Afrique à savoir : la baisse de l’aide publique au développement, l’endettement croissant des États africains et l’impact du changement climatique.
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Il a également mis l’accent sur le renforcement des partenariats stratégiques, en citant notamment sa rencontre avec Rémy Rioux, président de l’Agence française de développement (AFD), présente lors de la cérémonie.
Mieux, Sidi Ould Tah souhaite orienter la BAD vers la construction d’infrastructures solides et résilientes, capables de soutenir le développement durable et de résister aux crises futures. Cette approche témoigne de sa volonté de placer l’action au cœur du mandat.
Le soutien politique et institutionnel a été immédiat. Le président ivoirien Alassane Ouattara, qui a soutenu sa candidature, a été remercié publiquement, tandis que les gouverneurs de la BAD ont exprimé leur confiance dans sa capacité à conduire l’institution vers de nouveaux horizons. « Vous êtes l’homme de la situation », a déclaré Ludovic Gatsé, président du Conseil des gouverneurs.
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