L’Algérie compte s’imposer dans le secteur automobile sur le continent africain. Pour ce faire, le pays met en oeuvre une nouvelle stratégie de réindustrialisation. En effet, à Tafraoui, dans la wilaya d’Oran, la première pierre d’une usine de fabrication de pneus vient d’être posée. Ce projet d’envergure, fruit d’un partenariat entre un groupe algérien et une entreprise chinoise, réflète la volonté du pays de renforcer sa chaîne de valeur automobile.
Avec une capacité annuelle prévue de 22 millions d’unités, l’usine vise l’autosuffisance du marché local, tout en ayant en vu l’exportation vers le Moyen-Orient, l’Europe et l’Amérique. Dotée d’un investissement de 50 milliards de dinars, elle devrait générer environ 2 000 emplois directs.
Cette initiative s’inscrit dans une politique de diversification économique au Maghreb. Face à la dépendance historique aux hydrocarbures, l’Algérie entend développer des filières industrielles stratégiques comme l’automobile, les énergies renouvelables ou la chimie.
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Trois autres unités de production de pneus sont en préparation, selon l’Agence algérienne de promotion de l’investissement. Leur mise en service est prévue d’ici 2026. L’objectif est de bâtir un tissu industriel solide, capable d’attirer davantage d’assembleurs automobiles et de réduire les coûts d’importation.
Ce virage industriel est soutenu par un renforcement de la coopération sino-algérienne. Les groupes chinois, déjà présents dans les infrastructures et les télécoms, s’imposent comme des partenaires de choix grâce à leur expertise et leurs capacités de financement.
En misant sur l’intégration locale et l’export, l’Algérie espère se positionner comme un acteur régional incontournable dans l’automobile. Une dynamique qui pourrait offrir des débouchés durables à sa jeunesse et consolider son autonomie industrielle.
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