Nouvelle secousse dans la tech mondiale. Amazon a confirmé le mardi 28 octobre 2025, un plan de licenciement de 30.000 employés au sein de sa division d’entreprise, dans le cadre d’une vaste restructuration interne.
Bien que cela ne représente qu’une petite fraction des 1,55 million d’employés du groupe, cette réduction équivaut à près de 10 % de sa main-d’œuvre d’encadrement. Les salariés concernés devaient être notifiés par courriel dès ce mardi matin.
Amazon justifie cette mesure par la nécessité de se réorganiser face aux défis et aux opportunités de l’intelligence artificielle. « Nous devons être plus maigres pour être plus performants », a déclaré la direction dans une note interne.
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Le PDG Andy Jassy a souligné que l’entreprise se réoriente vers des emplois davantage liés à la technologie et à l’automatisation, annonçant un futur où « certains rôles humains actuels seront remplacés par de nouvelles fonctions techniques ».
Cette annonce intervient une semaine après des révélations selon lesquelles Amazon prévoyait de déployer des robots capables d’accomplir le travail de 600.000 employés d’ici 2033.
Le mouvement de rationalisation n’est pas isolé. UPS, géant de la logistique et principal partenaire d’Amazon, a annoncé avoir supprimé 48.000 emplois cette année et fermé 93 bâtiments, tout en réduisant drastiquement le volume de livraisons pour Amazon.
En pleine transition numérique, la firme de Seattle tente d’ajuster son modèle économique pour rester compétitive. Mais ces licenciements massifs soulignent la fracture croissante entre innovation technologique et sécurité de l’emploi dans le secteur de la tech.
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