Google, filiale d’Alphabet Inc., a annoncé le 18 septembre la construction de quatre pôles d’infrastructure en Afrique pour accompagner le déploiement de ses câbles sous-marins Equiano et Umoja. L’annonce a été faite par Alex Okosi, directeur général de la société pour l’Afrique, lors d’un entretien avec Bloomberg TV.
Ces hubs, constitués de stations d’atterrissage et de centres de données, seront implantés dans les quatre grandes régions du continent (nord, sud, est et ouest) afin de renforcer la connectivité. Leur financement proviendra directement de Google, qui a déjà largement dépassé l’investissement d’un milliard de dollars promis en Afrique sur cinq ans depuis 2021.
L’objectif est d’améliorer l’accès à Internet sur un continent où la connectivité demeure inégale, coûteuse et vulnérable aux perturbations des câbles existants. Les premiers atterrissages des câbles Equiano et Umoja interviendront dès cette année, tandis que les hubs devraient être opérationnels d’ici trois ans. Une fois déployés, ils permettront aux opérateurs comme MTN Group Ltd. et Vodacom Group Ltd. de proposer des services haut débit plus abordables.
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L’impact économique s’annonce considérable. Selon les estimations de Google, le câble Equiano pourrait générer 11,1 milliards de dollars pour le PIB du Nigeria, 5,8 milliards pour celui de l’Afrique du Sud et 290 millions pour la Namibie. La création d’emplois liés à ces infrastructures et la baisse des coûts d’accès aux données devraient, par ailleurs, démocratiser Internet pour des millions d’Africains.
Pour Alex Okosi, l’Afrique représente un enjeu stratégique. « Avec sa population la plus jeune et à la croissance la plus rapide au monde, le continent est une opportunité majeure pour le développement du numérique et de l’intelligence artificielle », a-t-il déclaré. Google affirme vouloir garantir que ses investissements profitent en premier lieu aux jeunes générations.
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