samedi 15 novembre 2025

Afrique : les pays les plus touchés par l’extrême pauvreté selon la Banque mondiale

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L’Afrique subsaharienne reste le continent le plus exposé à l’extrême pauvreté, malgré des progrès économiques dans certains secteurs. Selon des données récentes de la Banque mondiale relayées par Visual Capitalist, des millions de personnes vivent encore avec moins de trois dollars par jour, ajustés à la parité de pouvoir d’achat.

La République démocratique du Congo figure en tête du classement africain, avec 85,3 % de sa population qui vivent sous le seuil de pauvreté. Elle est suivie par le Mozambique (82,2 %), le Malawi (75,4 %) et le Burundi (74,2 %). La Zambie (71,7 %) et la République centrafricaine (71,6 %) complètent le haut du classement. Le Niger (60,5 %), l’Ouganda (59,8 %), le Zimbabwe (49,2 %) et le Kenya (46,4 %) fermentent le top 10.

Cette concentration de la pauvreté réflète la vulnérabilité d’économies largement dépendantes de l’agriculture et du commerce informel. Dans de nombreux pays, la lenteur de la croissance industrielle, le déficit d’infrastructures et l’accès limité aux services sociaux essentiels restreignent les possibilités de revenus et le niveau de vie.

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Même dans des économies plus diversifiées comme le Kenya et l’Ouganda, près de la moitié de la population survit encore dans l’extrême pauvreté.

La croissance économique récente n’a pas toujours bénéficié à l’ensemble de la population. En Zambie et au Zimbabwe, les gains de PIB restent concentrés, tandis que dans des pays riches en ressources comme la RDC, l’exploitation minière n’a pas encore entraîné une amélioration significative du bien-être social.

Les problèmes de gouvernance, le manque d’infrastructures et les inégalités territoriales accentuent cette fracture.

Ces chiffres mettent en évidence le déséquilibre entre croissance économique et développement humain. Alors que l’Afrique poursuit ses objectifs de développement durable, l’urgence reste d’améliorer l’accès aux services essentiels, de réduire les inégalités et de garantir que la croissance profite réellement à l’ensemble de la population, en particulier dans les zones rurales.

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